Déculpabilisation
Le présumé coupable n’est pas le vrai coupable
L’intention malveillante demande un raisonnement qui mène à l’action.
Une impulsion ne se raisonne, elle est incontrôlable, elle nous fait réagir, nous la subissons
Plus de connaissance moins de culpabilité
Dépendants aux paradis artificiels = réactions impulsives
PARADIS ARTIFICIELS | |
Intempérant |
Tempérant |
Jeux, Sciences occultes | Joueur compulsif |
Boisson | Alcoolisme / Ivrognerie |
Drogue / Toxicomanie | Médicaments/Narcotique/ |
Maladie | Hypocondriaque |
Nourriture | Boulimie/Anorexie/Gourmandise |
Sexualité | Nymphomane/Pédophile/Incestueux |
Malfaiteur/Exploiteur/Voleur | Cleptomane |
Violence | Vengeance excessive |
Si on l’avait su… !
Dans mes recherches, j’ai constaté que le paradigme de la psychologie et de la psychiatrie comportait certains paradoxes. Je vais vous en partager quelques-uns.
La maladie mentale
La personne qui est atteinte de maladies mentales présente certaines caractéristiques :
- Sa confusion mentale est perceptible
- Elle éprouve de la difficulté à se concentrer
- Elle répond à des impulsions qu’elle ne peut contrôler
- Son centre de logique est déréglé et même absent (Valeurs, croyances, principes)
- Elle ne peut maîtriser ses humeurs, car elles sont trop instables, trop imprévisibles tantôt aimables subséquemment sans savoir pourquoi elle réagit avec fracas et vigueur
- Avec elle, la tempérance et l’intempérance se chevauchent, un moment c’est l’euphorie et l’instant d’après c’est l’angoisse
- Elle vit continuellement dans les excès.
La maladie mentale est-elle causée par le système organique ou le système émotionnel ?
Mon opinion est que cette maladie comporte certaines particularités, son point de départ est physique.
Physique
Il apparaît que l’être humain est constitué de chair et d’émotions. Cela suppose que l’état de son système organique (physique) pourrait causer la maladie mentale. Cette révélation nous permettrait de la diagnostiquer dès le bas âge. Cette formule lui éviterait d’avoir à subir beaucoup de déboires.
Cela change tout!
À l’école, dès que l’enseignant constate chez l’élève des problèmes tels que : déficit de l’attention, troubles d’apprentissage, hyper activité, violence et tous autres problèmes symptomatiques, il pourrait demander qu’une expertise médicale soit pratiquée sur cet élève. Le médecin mandaté pour évaluer son état de santé devrait procéder avec minutie et beaucoup de discrétion.
Toutes indiscrétions de la part du personnel impliqué causeraient des préjudices à cet élève ainsi qu’à ses parents. Ses compagnons de classe et la société en générale pourraient prendre plaisir à porter des jugements humiliants, sur ce qu’il est cela briserait sa réputation et lui attirerait des remarques désobligeantes de la part de ses parents. Toutes formes de dévalorisations, de rabaissements s’imprimeraient dans sa mémoire et désorganiseraient son système émotionnel, ce qui l’empêcherait de s’épanouir et le pousserait à prendre des décisions limitantes dont il serait le seul à en subir les conséquences. Si la maladie mentale était responsable de ses difficultés, ce jeune ne devrait pas avoir à subir toutes ces remarques désobligeantes.
Actuellement nous croyons que cette maladie est héréditaire, innée et causée par un gène. Ce gène lui a été transmis à la conception par ses parents, eux l’ont reçu de leurs parents, et leurs arrières l’ont transmise aux grands-parents…. De là l’importance pour le médecin de dresser un bilan sur les maladies des ascendants familiaux de son patient.
Après avoir posé un diagnostic précis, il devra en informer les parents ; ces informations devraient être divulguées avec franchise, clarté et compassion. Le tout devrait être assujetti d’un rapport écrit et comporter une preuve concrète de l’état de santé de l’enfant ainsi que sa provenance.
Après quoi chacun devrait pratiquer une thérapie introspective supervisée par un bon modérateur. Cette démarche est indispensable et les aiderait à neutraliser leurs émotions, à réorganiser leur système émotionnel. Ce procédé les disposerait à accepter que leur enfant soit atteint de maladie mentale ainsi que le traitement qui s’impose.
L’être humain est comme un pommier, si ses racines sont atteintes, il ne peut produire des pommes saines.
Système émotionnel
Le processus de ce système fonctionne de façon séquentielle ; L’événement, L’interprétation, Le Sentiment, L’état, L’attitude ou Comportement.
Pour poser un diagnostic de maladie mentale, les psychologues et les psychiatres évaluent le système émotionnel de l’individu. Ils s’appuient sur ce que le patient raconte et lui pose des questions hypothétiques telles : si tu avais su que… tu aurais… ? Aurais-tu… ? Serais-tu… ? Resterais-tu… ? Cette forme de questions est basée sur des hypothèses qui ne reflètent pas la réalité, elle est sans issue, fait tourner en rond et sème la confusion dans la tête des personnes.
De plus, l’individu qui est atteint de cette affection éprouve de la difficulté à se concentrer, il tient des propos incongrus et souvent contradictoires, il saute du coq à l’âne. Son centre de logique est désorganisé et souvent absent. Ce qu’il raconte est décousu et ne reflète pas la réalité, il est non crédible. Le psychiatre s’appuie sur ce que le patient lui rapporte pour poser un diagnostic de maladie mentale, il s’en suit une théorie selon laquelle les comportements des parents sont responsables de l’état de santé de l’enfant ; c’est à cause que… C’est parce que…eux se sentiront coupables et tout pourrait dégénérer. Le danger est que sa théorie est fausse, car elle est basée sur une histoire tordue et incomplète. Il lui manque le contexte dans lequel l’événement est arrivé ainsi que la structure. Qu’est-ce qui a été dit et qui l’a dit ? Quels gestes ont été posés pour que cette situation prenne cette tournure ? Est-ce que la personne avait de mauvaises intentions ou si elle a répondu à une impulsion ? Et comment s’est-elle sentie dans la situation ? Le patient est la seule personne à posséder ces informations. Lorsqu’il tente de donner des explications concernant la situation, il commet des distorsions, il ne veut pas perdre la face. Il est impossible de poser un diagnostic précis de maladie mentale sur des ouï-dire, sur des faussetés, sur des informations manquantes.
Une erreur de diagnostic entraînerait des conséquences néfastes chez l’individu, briserait sa réputation, le priverait d’un travail, pourrait briser le couple, ferait une marque indélébile dans son dossier médical, etc.
Saviez-vous que personne ne peut changer ni biffer le contenu d’un dossier médical.
Système légal
Lorsque le tribunal doute de la santé mentale de l’accusé, il commande une expertise auprès d’un psychiatre. Sachant que la maladie mentale est causée par un gène porteur de ce trouble, l’expertise devrait être orientée sur le système organique complet et devrait être réalisée avec rigueur. Le diagnostic devrait être accompagné d’un rapport écrit, de preuves concrètes et tangibles qui confirmeraient l’état de santé véritable de l’individu. Le diagnostic que le professionnel présentera à la cour influencera les membres décisionnels du tribunal. Il servira à déterminer le degré de culpabilité de l’accusé.
Le présumé coupable est-il le vrai coupable?
Traitement
Ce sont les chercheurs qui sont mandatés pour découvrir un traitement efficace et innovateur qui freinerait l’épidémie qui envahit notre société.
Nous reconnaîtrons l’efficacité du traitement :
- Quand aucun itinérant ne sera à la rue.
- Quand nous n’entendrons plus parler de maltraitance envers les femmes et les enfants de toutes races.
- Quand nos prisons seront moins surpeuplées.
- Quand les pédophiles et les incestueux seront guéris.
- Quand nos enfants ne souffriront plus de déficit d’attention, de trouble de comportement, de trouble d’apprentissage ni d’hyperactivité.
- Quand les centres jeunesse, les centres pour délinquants seront vides.
- Quand les divorces seront plaidés avec impartialité et qu’ils ne laisseront ni haine, ni rancune, ni vengeance chez les personnes.
- Quand le suicide ne sera pas une solution à nos problèmes.
- Quand nous n’entendrons plus parler de tuerie.
Ainsi que plusieurs autres situations qui font de notre société, une société de victimes.
Toutes ces découvertes aideraient chaque individu à prendre la responsabilité de ce qu’il est et de ce qu’il fait.
Pas de coupables que des responsables !
Conclusion
D’avoir démystifié la provenance de la maladie mentale change tout. Cela a permis de la rendre banale, acceptable par l’individu, par sa famille et par la société. Dorénavant, elle sera perçue comme toutes autres maladies.
La personne qui n’avait pas l’intention de blesser devrait-elle se sentir coupable et ses parents aussi. Qu’est-ce que nous devons lui pardonner l’intention malveillante ou l’impulsion ?
Le présumé coupable est-il le vrai coupable ?