Je suis partie de mes expériences de vie pour commencer ma recherche. Mes dictionnaires me confirmaient l’objectivité de mon point de vue. J’ai débuté par l’écriture d’un livre « Changez votre point de vue votre vie changera » en deux mille trois (2003). Celui-ci a été catalogué par la Bibliothèque Nationale en psychologie expérimentale et suivi de mon site web « Réflexion Philosophique sur la Psychologie » en deux mille quatre (2004). Ce que j’avais découvert, j’ai voulu le communiquer à toutes les classes de la société.
Ici, vous découvrirez comment les deux méthodes : celle de la psychologie et celle de l’analyse de soi, sont diamétralement opposées. Vous aurez par le fait même l’opportunité de juger chacune à sa juste valeur.
L’analyse de soi vous garde responsable d’analyser vous-même vos histoires de vie.
Vous êtes responsable de l’interprétation que vous donnez à chaque événement.
Vous êtes responsable de découvrir les sentiments qui se rattachent à chacun.
Vous êtes responsable de les accepter ou de les nier, ils vous appartiennent.
Vous êtes responsable de décider de les garder pour vous ou de les partager.
RÉFLEXION PHILOSOPHIQUE SUR LA PSYCHOLOGIE
Mon vécu soutenu par mes recherches m’a permis de découvrir que la Psychologie comporte certaines contradictions. Vous découvrirez que la Psychologie analyse pour vous et tire les conclusions pour vous. Elle extrapole en se basant sur le cas d’un autre et vous dit que vous êtes unique. Elle fait quelques déductions, vous juge, vous blâme à partir de son centre de logique et vous prend en charge.
- Ils enseignent à partir des statistiques, en même temps, ils prétendent que chacun de nous est unique.
- La psychologie forme les psychologues pour faire des études de cas (basées sur une généralité) en même temps, ils nous indiquent que chaque cas est unique et que chacun réagit à sa façon.
- Les psychologues travaillent en association avec le client et son problème. Ils analysent inconsciemment le cas d’autrui à travers leurs filtres. Ils extrapolent à partir de ce qu’ils sont, et ce qu’ils vivent. Ils l’interprètent comme ils l’interpréteraient s’ils le vivaient eux-mêmes. Ils solutionnent un problème comme si c’était le leur. Cela veut dire que la déduction sera différente d’un thérapeute à l’autre. La solution sera également différente. Le problème est que l’individu deviendra confus devant plusieurs solutions.
- De plus, les psychologues s’appuient sur des histoires subjectives. C’est à partir de ce que l’individu leur raconte (histoire subjective) que les psychologues confirment, approuvent, appuient et amplifient en faisant leurs histoires subjectives auxquelles ils additionnent un sentiment qui est celui qu’ils éprouveraient eux-mêmes dans la même situation. Ils pourraient tenter de soulager leur inconfort face à la souffrance de l’autre.
- Ces histoires subjectives sont souvent tordues, remplies de distorsions qui ne reflètent pas la réalité. Donc, établir une déduction à partir d’une fausse histoire est mal, pire encore, la projeter sur une tierce personne en la blâmant, en l’accusant d’être l’instigateur (trice) des malheurs de l’autre, cela sèmerait la confusion chez l’individu et son entourage. Cette stratégie aurait pour effet de créer un sentiment de culpabilité chez cette tierce, briserait l’harmonie entre ces individus, et les éloignerait les uns des autres. Il est inapproprié que les psychologues fassent l’étude et l’analyse du cas d’autrui. C’est ce qui explique qu’une thérapie dure aussi longtemps et que l’individu récidive et consulte fois après fois. De plus, il arrive que la personne accusée injustement ait besoin d’un traitement psychologique. Ainsi la roue tourne…
- Les psychologues permettront à l’autre de s’apitoyer et de se plaindre. Ensuite ils le prendront en charge, ils lui suggéreront une panoplie de sentiments que l’individu pourrait éprouver. Celui-ci acquiesce à cela sans chercher à identifier les vrais sentiments qui l’habitent.
- Par la suite, les psychologues se serviront du sentiment suggéré pour pratiquer l’écoute active, ce qui aura pour effet d’ancrer davantage ces sentiments négatifs chez l’individu. Cet encrage fera rentrer l’individu dans un état qui le poussera à réagir contre lui ou contre son entourage. Cette attitude (réaction) ajouterait d’autres difficultés et d’autres sentiments négatifs. Ceux-ci le mettraient dans des états qui le pousseraient à d’autres attitudes négatives, cela serait sans fin.
Eh voilà ! C’est parti : Les c’est à cause de…, c’est la faute de…, ça doit être que…, les parce que…, je pense que…etc. Toutes ces suppositions énumérées déconnectent la personne d’elle-même, la déresponsabilisent, la placent dans un état de dépendance, et plus encore l’orientent sur une fausse piste. Cela l’empêche de corriger la situation de façon éclairée et de plus la prive de toutes sortes d’apprentissage. Cette stratégie lui enlève le pouvoir de décider, de choisir par elle-même et pour elle-même.
De plus, ces suppositions blessent souvent la personne sur laquelle les psychologues projettent la faute. Par surcroît, cela pourrait cacher des malaises plus profondes telle : maladies physiques, maladies mentales qui relèvent exclusivement de la médecine.
Chacun de nous devra prendre la responsabilité de ce qu’il est de ce qu’il fait.
L’ANALYSE DE SOI PAR SOI